La poussière est un peu retombée, après un débat qu’il faut bien qualifier de « plutôt pauvre » concernant l’emploi et les métiers en pénurie. C’est dommage car c’est un vrai sujet, qui mérite mieux que les caricatures de droite comme de gauche.
TL;DR; L’informatique est un métier en pénurie ; le travail peut être aussi inutile que passionnant, aussi utile qu’ennuyant. Ca paye plutôt bien. Si jamais ça vous tente, j’engage. Voilà. (voir détails en fin d’article si intéressé.e).
C’est compliqué d’engager et/ou d’être engagé.e. Quand j’ai mis fin à mon début de carrière dans l’académique, j’avais écrit ce blog post sur Médium (Why I won’t apply to your job offer). Je l’ai relu récemment, il n’était pas trop mal. Si je cherchais un job aujourd’hui, je pense que je serais toujours aussi embêté.
Hors du travail de pure subsistance (qui reste un vrai sujet je suis sûr, mais je n’ai aucune légitimité pour en parler), je pense qu’il existe un conflit majeur entre les attentes (souvent légitimes) et (le marché) de l’emploi. Sauf à être son propre patron ou sa propre patronne, ou dans de trop rares entreprises, être engagé.e c’est accepter d’être la pièce du puzzle de quelqu’un d’autre, à ses conditions. En 2021, c’est compliqué comme équation, certainement pour celles et ceux qui pensent par eux-mêmes.
Bien sûr certains employeurs offrent un environnement meilleur que d’autres, en supprimant le travail à la chaîne, en cherchant un sens collectif, en laissant un maximum d’autonomie, que sais-je. Plus important: certaines entreprises ont une mission plus riche de sens (par un mécanisme qui m’échappe, elles payent plutôt moins bien). Aussi, être son propre patron ou sa propre patronne libère en partie. Même si ces différences existent, elles n’enlèvent rien à la réalité: être utile c’est plutôt chiant. Qu’il s’agisse d’être utile au grand puzzle d’Elon Musk, d’être utile à ses propres clients ou aux clients de ses clients, ou d’être utile pour faire avancer la vision politique de X ou de Y…
Pourtant, si même je rêve quelques fois d’être scandaleusement riche pour ne plus « travailler » que pour moi (lire des livres à longueur de journée, faire de la recherche qui n’intéresse personne sans obligation de publier, …) je vois l’ennui pointer son nez. Etre utile c’est plutôt chiant, mais c’est surtout nécessaire pour les autres comme pour soi. Sauf à me planter royalement, ça invalide le fantasme de profiteurs et profiteuses qui se complaisent dans leur inutilité sociétale. Bref.
Etre employeur, quand on a conscience de tout cela, c’est compliqué aussi. « Venez compléter mon puzzle, on va changer le monde en mieux, youhouhou! Bac +5 obligé, permis de conduire, connaissance approfondie de Skribble, pas d’enfants, soft skills sont un plus. » Ce qui m’amène à mon offre d’emploi.
Hors du travail de pure subsistance (qui reste un vrai sujet je suis sûr, mais je n’ai aucune légitimité pour en parler), je pense qu’il existe un conflit majeur entre les attentes (souvent légitimes) et (le marché) de l’emploi. Sauf à être son propre patron ou sa propre patronne, ou dans de trop rares entreprises, être engagé.e c’est accepter d’être la pièce du puzzle de quelqu’un d’autre, à ses conditions. En 2021, c’est compliqué comme équation, certainement pour celles et ceux qui pensent par eux-mêmes.
Bien sûr certains employeurs offrent un environnement meilleur que d’autres, en supprimant le travail à la chaîne, en cherchant un sens collectif, en laissant un maximum d’autonomie, que sais-je. Plus important: certaines entreprises ont une mission plus riche de sens (par un mécanisme qui m’échappe, elles payent plutôt moins bien). Aussi, être son propre patron ou sa propre patronne libère en partie. Même si ces différences existent, elles n’enlèvent rien à la réalité: être utile c’est plutôt chiant. Qu’il s’agisse d’être utile au grand puzzle d’Elon Musk, d’être utile à ses propres clients ou aux clients de ses clients, ou d’être utile pour faire avancer la vision politique de X ou de Y…
Pourtant, si même je rêve quelques fois d’être scandaleusement riche pour ne plus « travailler » que pour moi (lire des livres à longueur de journée, faire de la recherche qui n’intéresse personne sans obligation de publier, …) je vois l’ennui pointer son nez. Etre utile c’est plutôt chiant, mais c’est surtout nécessaire pour les autres comme pour soi. Sauf à me planter royalement, ça invalide le fantasme de profiteurs et profiteuses qui se complaisent dans leur inutilité sociétale. Bref.
Etre employeur, quand on a conscience de tout cela, c’est compliqué aussi. « Venez compléter mon puzzle, on va changer le monde en mieux, youhouhou! Bac +5 obligé, permis de conduire, connaissance approfondie de Skribble, pas d’enfants, soft skills sont un plus. » Ce qui m’amène à mon offre d’emploi.
Bref, j’engage
Je suis fondateur d’Enspirit (enspirit.be) et co-fondateur de Klaro (klaro.cards). La première est une société de services informatiques (CTO as a Service, principalement), l’autre vend un logiciel de suivi de processus et d’information, et de la consultance en excellence opérationnelle. Ce sont mes deux puzzles. Au départ, en tout cas: j’ai un boentje pour le travail en binôme, c’est là qu’on co-construit le mieux.
Ces deux sociétés sont construites sur des relations internes-externes fortes. En clair, on cherche du plaisir à travailler en interne (même si être utile est toujours un peu chiant) ; on cède souvent à la tentation de faire de l’informatique pour faire de l’informatique (et d’innover par la même occasion) ; mais notre sens c’est de mettre la technologie dans les mains de nos clients / partenaires, au service de leurs besoins. Nous aimons les voir utiliser les logiciels que l’on crée, pour faire sens à leur tour chez leur propres clients, et pour la société en général.
Quelques exemples de clients d’Enspirit & Klaro: sam-drive.be, beeodiversity.com, vadis.com, flexio.app, exquando.com, jzh.be, devenco.eu
Les deux sociétés sont ouvertes aux candidatures spontanées, freelances et employé.e.s. Nous n’avons pas de profil type détaillé, mais nous avons des besoins, et cherchons des collègues qui trouveront du sens dans notre vision, et y apporterons la leur.
- Enspirit est ouverte à tous les profils techniques et tous les niveaux d’expérience. L’une des conditions pour s’y plaire, c’est d’être bien chez soi (nous travaillons en full-remote), d’être relativement autonome (ce qui n’est pas la même chose qu’être expérimenté.e), et d’aimer le travail de qualité (être challengé.e et challenger en retour).
- Klaro cherche actuellement quelqu’un de polyvalent pour faire connaître le produit, et aider nos utilisateurs et utilisatrices à l’utiliser au mieux pour informatiser leurs processus et communiquer en équipe. Un bon sens de l’abstraction est nécessaire. Un plaisir à discuter et communiquer également: avec nos clients, sur les réseaux sociaux, sur notre blog, etc.
- La réussite de nos clients fait notre réussite. Au delà du travail technique chez Enspirit et Klaro, nous conseillons, auditons, améliorons les processus, co-créons, sécurisons, développons, grandissons. Si vous aimez mettre de l’ordre, organiser, communiquer, et êtes attiré.e par l’informatique en général et sa place dans la société, nous pouvons discuter.
Bref, j’engage.