Aujourd'hui j’ai pitché à Start it@CBC le truc habituel de Klaro Cards: combattre le chaos informationnel et logistique.
Puis au fond de mon cœur y avait un autre pitch, une instantiation du premier.
Face au cancer agressif dont les cellules malignes progressent chaque jour, l’unité de temps de l’hôpital c’est la semaine.
Le combat est biaisé, t’as presque perdu d’avance.
T’as besoin...
- D’une analyse de sang ? La semaine prochaine.
- Une IRM ? Dans deux semaines.
- Un PET scan ? 4 semaines.
- Une chirurgie ? OMG.
C’est même pire que cela.
Les actes techniques ne sont pas planifiés et priorisés en fonction du besoin. Tu peux te retrouver en consultation face à un médecin qui dit "ah c’est con, les résultats demandés y a deux semaines ne sont pas encore disponibles".
Voire pire.
En 2024 on peut te prescrire de l’aspirine juste avant une chirurgie, puis annuler celle-ci la veille.
Il n’y a pas de vraie bonne raison à cela.
C’est juste la réalité.
C’est l’état de l’art.
C’est ce qu’on fait de mieux.
C’est la faute à personne.
C’est déjà cela.
Et ça ne me convient pas.
Il n’y a pourtant aucune fatalité.
C’est accidentel, pas essentiel.
C’est dépassable.
C’est hype à souhait.
On peut même y placer l’IA.
Aux urgences on sauve des vies.
L’unité de temps c’est la minute ou l’heure.
C’est ce qu’on a décidé.
Et c’est ce qu’on y fait.
Chaque jour.
Il n’y a aucune raison de considérer qu’un cancer agressif ou fulgurant n’est pas une urgence vitale.
Et appliquer le même standard.
C’est injuste et dépassable.
Octobre rose peut être une occasion de questionner nos processus.
Avec rigueur et honnêteté.
C’est le mal du siècle.
Osons mettre la barre bien plus haut.
On n'a pas perdu d'avance.
Puis au fond de mon cœur y avait un autre pitch, une instantiation du premier.
Face au cancer agressif dont les cellules malignes progressent chaque jour, l’unité de temps de l’hôpital c’est la semaine.
Le combat est biaisé, t’as presque perdu d’avance.
T’as besoin...
- D’une analyse de sang ? La semaine prochaine.
- Une IRM ? Dans deux semaines.
- Un PET scan ? 4 semaines.
- Une chirurgie ? OMG.
C’est même pire que cela.
Les actes techniques ne sont pas planifiés et priorisés en fonction du besoin. Tu peux te retrouver en consultation face à un médecin qui dit "ah c’est con, les résultats demandés y a deux semaines ne sont pas encore disponibles".
Voire pire.
En 2024 on peut te prescrire de l’aspirine juste avant une chirurgie, puis annuler celle-ci la veille.
Il n’y a pas de vraie bonne raison à cela.
C’est juste la réalité.
C’est l’état de l’art.
C’est ce qu’on fait de mieux.
C’est la faute à personne.
C’est déjà cela.
Et ça ne me convient pas.
Il n’y a pourtant aucune fatalité.
C’est accidentel, pas essentiel.
C’est dépassable.
C’est hype à souhait.
On peut même y placer l’IA.
Aux urgences on sauve des vies.
L’unité de temps c’est la minute ou l’heure.
C’est ce qu’on a décidé.
Et c’est ce qu’on y fait.
Chaque jour.
Il n’y a aucune raison de considérer qu’un cancer agressif ou fulgurant n’est pas une urgence vitale.
Et appliquer le même standard.
C’est injuste et dépassable.
Octobre rose peut être une occasion de questionner nos processus.
Avec rigueur et honnêteté.
C’est le mal du siècle.
Osons mettre la barre bien plus haut.
On n'a pas perdu d'avance.