Ce bannissement définitif de Twitter est absolument terrible, mais c’est l’occasion d’observer des choses très intéressantes.
D’abord des centaines (des centaines !) de gens ayant défendu mon cas et déploré mon départ. Vous n’imaginez pas comment cela fait tout drôle dans le ventre.
Mais aussi, et plus drôle, des gens (très bien pensant) s’interrogeant publiquement : Mais pourquoi, par tous les diables, tant de personnes, et en particulier des personnes par ailleurs très bien, très intelligentes, très respectables, très bienveillantes souhaitent le retour d’un individu aussi immonde que moi ? Eux qui ne me connaissent pas se posent la question.
Apparemment, il ne leur viendrait pas à l’idée qu’ils pourraient eux avoir une image déformée de moi. Ou alors j’ai une carrière d’envoûteur qui s’ouvre à moi.
Finissons par ce qui me fait réagir ici : des usurpateurs. DES USURPATEURS. Où suis-je suffisamment influent, intéressant pour avoir un usurpateur ? Je ne suis rien. Je ne suis personne.
Ce compte n’est pas le mien (@Dunwael) avec un D majuscule. Ici c’est @dunwaei (d minuscule et i majuscule à la place du L à la fin)
Ce n’est pas mon visage.
Pensez-vous réellement que j’aurais juste dit « de retour » ? Allons allons. Vous me connaissez, j’aurais été un peu plus grandiloquent.
Les gens, si vous voulez me rendre honneur, donnez mon prénom à vos enfants. Si vous voulez vous moquer, vous ne serez pas les premiers. Si vous voulez faire dire à ce compte des horreurs pour me les imputer, bon courage : vous pouvez me haïr, moi comme mes propos, mais il est difficile de nier que j’ai un style littéraire particulier et peu imitable.
Si jamais j’osais défier Twitter et recréer un compte malgré leur interdiction (C’est difficile pour moi de ne pas respecter les règles), une manière simple de le savoir : le compte serait suivi par @_Raka
Et un pseudo sans majuscule initiale est une faute de grammaire inacceptable.
