Je ne vais pas vous faire l'affront de reprendre toutes les news un peu débiles de la semaine.
Si vous êtes abonnés à mon email, vous êtes sans doute déjà au courant de l'essentiel.
Non, je veux simplement partager un sentiment que j'ai rarement ressenti, et qui fait peut-être écho chez vous aussi.
Si vous êtes abonnés à mon email, vous êtes sans doute déjà au courant de l'essentiel.
Non, je veux simplement partager un sentiment que j'ai rarement ressenti, et qui fait peut-être écho chez vous aussi.
What. The. Fuck !!*
* Je suis sûr que vous n'avez pas vraiment besoin de traduction.
La semaine qui vient de s'écouler est juste dingue.
Un journaliste tech que j'aime bien commençait ainsi son post hier, et on n'était que Jeudi :
"Tu sais que c'est une semaine de fou quand un milliardaire qui vire 11,000 personnes n'est que le 3ème pire milliardaire de la semaine."
Je suis ce qu'on appelle un vétéran de la tech, et en ce jour de Veteran's Day, je dois vous avouer que je n'ai jamais connu ça.
Pas même lors de l'hiver nucléaire des dotcom en 2001.
Les sommes qui volent - et principalement disparaissent - portent sur des montants qui n'ont plus trop de sens, comme FTX qui valait $32B lundi, et vaut -$10B vendredi.
Ce que Elon impose à Twitter, ses équipes et ses utilisateurs est également hors-normes, et d'une toxicité rare.
N'ayez pas de doute ; Twitter survivra à cette crise, même si cela doit passer par une banque-route, comme l'a évoqué Musk lors de son tout premier call avec le staff restant.
Cette platfeforme est trop puissante, trop nécessaire, et trop d'utilité publique pour mourir.
Sa valeur n'est plus à démontrer.
S'il vous faut une preuve de plus, toute la communication de ce chaos dans la tech mais aussi sur la guerre en Ukraine ou le changement climatique est centralisée sur... Twitter.
Le "café du village" du monde joue son rôle en toutes circonstances, comme pour démontrer son caratère unique et indispensable.
J'ai travaillé, avec un ami, sur une version décentralisée de Twitter qui s'appuirait sur une Blockchain, il y a quelques mois. On a - temporairement - laissé filer le projet car nous sommes tous les deux trop occupés pour porter un concept aussi complexe et prenant.
Mais quelqu'un va le faire.
De nombreuses équipes travaillent déjà dessus et l'une d'entre elle finira par craquer le code.
Parce qu'on en a besoin.
Twitter est trop puissant pour reposer dans les mains d'une seule personne, d'une seule organisation ou d'un seul pays.
Si le Web3 doit nous apporter quelque chose, une seule chose, cela doit être un nouveau Twitter complètement décentralisé.
C'est d'ailleurs le rêve de Jack Dorsey, le fondateur de... Twitter.
Ce post n'a pas d'autre but que de partager avec vous ma consternation quand je repense à la semaine que nous venons de vivre. Et nous ne sommes que vendredi, il peut encore se passer beaucoup de choses largement aussi débiles d'ici à dimanche soir.
J'ai réactivé cet email récemment pour avoir un support plus personnel et authentique. Je ne vais plus trop parler de marketing, mais juste commencer des conversations, comme au début des blogs, en 2004.
Si vous souhaitez réagir, il vous suffit d'appuyer sur Reply ; je lis et réponds à tout le monde - OK, plus ou moins vite - autant que possible.
Bon weekend !
PS : Désolé, au passage, pour les fautes d'orthographe. J'essaye de les éviter, mais la vérité est qu'après plus de 10 ans aux Etats-Unis, je perds doucement mon français.