Quand on dit que l'avènement de l'intelligence artificielle est une opportunité pour les créateurs et les marques, tout le monde pense à la production de contenu en masse et à faible coût.

Mais il y a plus important.

L'augmentation exponentielle du contenu en ligne, propulsée par l'IA, notamment le contenu textuel, pose un défi immense pour les moteurs de recherche en termes de tri et de valorisation du contenu.

Quelle autorité ont ces textes sur les sujets qu'ils abordent, et dans quelle mesure introduisent-ils des biais, volontairement ou pas ?

Ensevelis sous des millions de nouveaux articles, la distinction entre le vrai et le faux, voire l'à-peu-près, devient un enjeu majeur pour les moteurs de recherche, mais aussi pour leurs utilisateurs.

Et les seuls phares restant dans cet océan déchaîné d'informations sont l'identité et la réputation.

Les créateurs et les marques vont ainsi devenir des tiers de confiance, grâce à leur identité vérifiée, un contenu faisant autorité et une réputation nourrie par leurs actions passées.

Et que ces marques et créateurs utilisent l'IA pour la production de leur propre contenu n'a aucune importance.

C'est un débat ridicule car l'IA n'est qu'un outil en soi. Cela me rappelle un autre débat ridicule - et heureusement caduque - où les journalistes considéraient que les blogs n'étaient pas des médias.

Je n'en connais aucun qui n'écrive pas sur des supports en ligne aujourd'hui.

L'essor du contenu généré par l'IA invite les créateurs et les marques à prendre la main en mettant en avant leur unicité, à travers leur histoire et leurs valeurs.

Leur réputation devient le seul guide fiable, pour des moteurs de recherche qui vont devoir indexer moins et mieux, et pour des utilisateurs qui auront besoin de croire ce qu'ils consomment.